lundi 5 octobre 2015

Journée américaine Le Thor

L'automne est bien là. Une brume tenace et humide nous accompagne au long de la route qui nous mène vers Le Thor.
Depuis les débuts en 2009, l’événement s'est étendu et tout le village est investi par les mécaniques de l'oncle Sam et leurs fans. La parade des véhicules, véritable coup d'envoi de la journée, fait la part belle à l'Amérique. Il fallait un peu s'y attendre. Un oncle Sam à l'esprit large néanmoins. Au milieu de rutilantes "grosses Harley avec les chromes" ou de Ford Mustang à 35 smic, évoluaient entre autres, pour la plus grande joie de leurs propriétaires, quelques 125 jap', une deuche porte Vespa, une 203 flammée et même, c'est à peine si j'ose le dire, un scotère Yamaha quelque chose Max. Mais avec un motocollant Easy Rider. L'honneur est sauf.
La fureur mécanique passée, on déambule dans les rues du centre ville profitant des quatre scènes disséminées ça et là, sur lesquelles se succèdent sans discontinuer des groupes aux styles variés. Pas trop quand même. Le rock n'est jamais loin.  Amis de Pascal Obistro ou Florent Brunel passez votre chemin. Les choses étant bien faites, les comptoirs pour le boire et le manger en nombre et habilement répartis, permettent de remplir les estomacs, les gosiers et les oreilles simultanément. 
D'une scène à l'autre, on rencontre stands et tribus en tous genres et surtout motos, voitures et camions. Comme d'habitude, on peut constater que tous les goûts sont dans la nature. Quoi que l'écologie ne soit pas le maître mot de ce genre de sauterie. 
Curieuse impression en retrouvant celle qui fut ma première "grosse" cylindrée, un 500 Yam XS, métamorphosée en un curieux engin Vintage, à des années lumière de l'esprit avant-gardiste de celle-ci à l'époque. (Freins à disques, roues en alliage, double act, 8 soupapes...)
Plus d'actualité, on pouvait profiter d'une VW garantie sans logiciel truqueur, sans moteur diesel non plus. La Karmann Ghia, une ligne superbe!
Très sympas également un duo de Shovel rigides sans rien de spectaculaire mais représentatifs de l'esprit "deux roues, un cadre, un moteur".
Petite minorité de Cafés Racers plutôt réussis. Une très chouette 4 pattes "Vince Racer" et une 450 CB coursifiée, dotée d'un cadre périmétrique artisanal de très belle facture.
Mon penchant naturel pour le Sportster m'a particulièrement attiré vers un Iron au traitement "racing" bien vu qui allie customisation et efficacité. 
Mention spéciale aux héros de la libération qui ont poussé le souci du détail jusqu'à venir avec un vrai blessé, en état de lever le coude néanmoins.
Tout ceci digéré, retour à la maison. Finalement, le trajet est toujours le meilleur de ces journées. Ce moment où on profite de notre machine, de la route et de l'espace qui s'offre à nous.


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