mercredi 1 août 2012

Cinquantaine remuante.

Si tu es penché sur ton écran à la découverte de ces quelques lignes, tu as probablement survécu aux ravages des méthodes de lecture syllabiques, globales, mixtes, naturelles ou autres... Bref tu es à même de déchiffrer mon propos. Du coup après t'être délesté de quelques 11 euros, tu pourras, moyennant un arrêt dans ta librairie préférée, te lancer dans la lecture du dernier album de Margerin. En plus, c'est assez facile puisqu'il y a beaucoup d'images, BD oblige.
Margerin, on le connaît à travers l'emblématique Lucien, qui au détour de quelques planches côtoie parfois les motards et plus particulièrement ceux mal-nommés « bikers ». Rappel : chez les américains, biker désigne tout ce qui roule en deux roues, cyclistes compris. Dans « Lucien, le retour. » il goûtait aux joies de la concentre Harley avec son pote Gillou. On connaît aussi ses penchants de motard, qui l'orientent plus vers les anciennes que les modernes et autres néo-rétro.
Dans ce dernier opus, on va découvrir qu'un simple examen médical peut ouvrir les yeux sur ce qui compte dans la vie. Et à 50 ans, pour Marc Carré, ce qui compte désormais, c'est d'avoir une Harley. Tout au long des 44 pages de « Je veux une Harley » (La vie est trop courte!) on suit, dans une franche rigolade, le héros qui va se frotter de près à tout ce dont est fait le monde de la HD*. Entre clichés, fantasmes, idées reçues, on navigue dans l'univers du big twin avec une certaine jubilation.
On y apprend que l'épouse du biker, pas dupe et compréhensive de ce retour en enfance de son mari sait mettre en pratique les codes de rebellitude du week-end, au delà des espérances de celui-ci. Attention, quand on roule en Harley ; mieux vaut ne pas se la jouer trop rebelle (encore) quand on croise un quidam en BMW RT. Cela peut réserver certaine surprise ! Et d'une manière générale, ne pas se tromper quand on salue des motards de rencontre...
Le choix d'un forum, on est au XXIème siècle quoi, ne se fait pas à la légère** et sera source d’étonnement auprès des (grands) enfants. Et la relation, c'est important quand on roule en Harley. C'est pour cela qu'a été créé le HOG. Et l'épisode consacré à cette institution, créée par Willie G. Davidson pour donner une image positive de la marque par opposition à celle des MC 1%, vaut à lui seul son pesant de tee-shirts mouillés. Point besoin pour Margerin de verser dans la caricature, ou juste un peu, pour faire mouche. Il n'en demeure pas moins que les Harleymen sont solidaires quoiqu'il arrive et que des accointances dans le HOG, peuvent sauver la mise.
Hélas, quand on a cinquante piges, cette chienne de vie nous cause parfois des tracas qui pourrissent nos plus beaux plans. Mais ce n'est jamais que partie remise. Et souvenons nous, nous somme tous « Born to be wild ! »
Bref, achetez le et si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le empruntez-le.

*Sauf à être d'une mauvaise foi totale, on peut facilement se reconnaître ici ou là, quelles que soient nos penchants. (mollo avec l'angle quand même)
**Surtout dans le sens de l'admission...

2 commentaires:

  1. Une coloscopie qui ouvre les yeux ... ça doit être plus profond que ce que j'imaginais comme examen !
    J'ai déjà lu un extrait de la BD et n'ai encore pris le temps d'aller l'acheter mais je vais y remédier.

    Baufer

    RépondreSupprimer
  2. Si ça parle de biquets je vais peut-être la lire chez le marchand...
    GCGP

    RépondreSupprimer