Si tu es penché
sur ton écran à la découverte de ces quelques lignes, tu as
probablement survécu aux ravages des méthodes de lecture
syllabiques, globales, mixtes, naturelles ou autres... Bref tu es à
même de déchiffrer mon propos. Du coup après t'être délesté de
quelques 11 euros, tu pourras, moyennant un arrêt dans ta librairie
préférée, te lancer dans la lecture du dernier album de Margerin.
En plus, c'est assez facile puisqu'il y a beaucoup d'images, BD
oblige.
Margerin, on le
connaît à travers l'emblématique Lucien, qui au détour de
quelques planches côtoie parfois les motards et plus
particulièrement ceux mal-nommés « bikers ». Rappel :
chez les américains, biker désigne tout ce qui roule en deux roues,
cyclistes compris. Dans « Lucien, le retour. » il goûtait
aux joies de la concentre Harley avec son pote Gillou. On connaît
aussi ses penchants de motard, qui l'orientent plus vers les
anciennes que les modernes et autres néo-rétro.
Dans ce dernier
opus, on va découvrir qu'un simple examen médical peut ouvrir les
yeux sur ce qui compte dans la vie. Et à 50 ans, pour Marc Carré,
ce qui compte désormais, c'est d'avoir une Harley. Tout au long des
44 pages de « Je veux une Harley » (La vie est trop
courte!) on suit, dans une franche rigolade, le héros qui va se
frotter de près à tout ce dont est fait le monde de la HD*. Entre
clichés, fantasmes, idées reçues, on navigue dans l'univers du big
twin avec une certaine jubilation.
On y apprend que
l'épouse du biker, pas dupe et compréhensive de ce retour en
enfance de son mari sait mettre en pratique les codes de rebellitude
du week-end, au delà des espérances de celui-ci. Attention, quand
on roule en Harley ; mieux vaut ne pas se la jouer trop rebelle
(encore) quand on croise un quidam en BMW RT. Cela peut réserver
certaine surprise ! Et d'une manière générale, ne pas se
tromper quand on salue des motards de rencontre...
Le choix d'un
forum, on est au XXIème siècle quoi, ne se fait pas à la légère**
et sera source d’étonnement auprès des (grands) enfants. Et la
relation, c'est important quand on roule en Harley. C'est pour cela
qu'a été créé le HOG. Et l'épisode consacré à cette
institution, créée par Willie G. Davidson pour donner une image
positive de la marque par opposition à celle des MC 1%, vaut à lui
seul son pesant de tee-shirts mouillés. Point besoin pour Margerin
de verser dans la caricature, ou juste un peu, pour faire mouche. Il
n'en demeure pas moins que les Harleymen sont solidaires quoiqu'il
arrive et que des accointances dans le HOG, peuvent sauver la mise.
Hélas, quand on
a cinquante piges, cette chienne de vie nous cause parfois des tracas
qui pourrissent nos plus beaux plans. Mais ce n'est jamais que partie
remise. Et souvenons nous, nous somme tous « Born to be
wild ! »
Bref, achetez le
et si vous ne pouvez pas l'acheter, volez-le
empruntez-le.
*Sauf à être
d'une mauvaise foi totale, on peut facilement se reconnaître ici ou
là, quelles que soient nos penchants. (mollo avec l'angle quand
même)
**Surtout dans
le sens de l'admission...
Une coloscopie qui ouvre les yeux ... ça doit être plus profond que ce que j'imaginais comme examen !
RépondreSupprimerJ'ai déjà lu un extrait de la BD et n'ai encore pris le temps d'aller l'acheter mais je vais y remédier.
Baufer
Si ça parle de biquets je vais peut-être la lire chez le marchand...
RépondreSupprimerGCGP