On peut être vacciné au Rock et écouter ailleurs ce qui se passe. Si le Rock est bien dans la pulsation rageuse des twins que j'affectionne depuis bien des années, c'est le Jazz, par ses vertus oniriques qui m'emmène dans les voyages musicaux les plus lointains.
Enfin, certains musiciens de Jazz. Parmi les grands anciens, John Coltrane, Miles Davis, Stan Getz. Mais aussi, Wayne Shorter qui fut longtemps le complice du second qu'il quitte pour jouer avec Joe Zawinul au sein de Weather report durant une quinzaine d'années. Parmi les contemporains, mes écouteurs sont occupés par Portico Quartet, Jan Garbarek et donc Erik Truffaz. Les plus attentifs remarqueront une affection quasi exclusive pour les cuivres.
Erik Truffaz, dont la trompette vous enrobe, vous aspire dans le sillage d'un son feutré et puissant, soutenu par une rythmique batterie basse, excelle dans le métissage en se produisant régulièrement avec des des chanteurs et chanteuses aux styles et aux origines multiples, marquant bien le caractère universel de la musique.
Deux morceaux dans cette vidéo extraite de son passage dans (feue) l'excellent émission de Manu Katché, One Shot Not sur Arte. Un instrumental, In Between et Let Me go avec La magnifique Sophie Hunger.
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