"War, children, it's just a shot away It's just a shot away War, children, it's just a shot away It's just a shot away" Aujourd'hui, des enfants sont morts. leur tort, être allés à l'école.
mardi 16 décembre 2014
The Rolling Stones - Gimme Shelter (Live)
"War, children, it's just a shot away It's just a shot away War, children, it's just a shot away It's just a shot away" Aujourd'hui, des enfants sont morts. leur tort, être allés à l'école.
lundi 8 décembre 2014
Oignons, vieilleries et techniques d'avant garde.
Il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre. Fini les affriolantes tenues estivales. Les fringues d'hiver sont de retour. Car l'hiver vient et nous voilà au pied du mur. C'est donc en mode oignon que je rejoins le circuit du Castellet pour le Sunday Ride de Décembre. A moto comme à la voile, l'option de route est à considérer attentivement. Un Mistral musclé s'annonce. J'opte donc pour la route sud. Pas la plus marrante, loin de là, mais la plus intéressante en cette saison et par ces conditions. Entre 2X2 voies, autoroute et passage par le nord de Marseille, pas grand chose à noter dans le journal de bord. Toutefois, c'est l'occasion de retrouver la sensation que procure les gants d'hiver. Et se souvenir qu'en cas d'envie pressante, mieux vaut anticiper sous peine de désagréments fâcheux. C'est plutôt sur le retour que je me délecterai de quelques réjouissants tronçons labellisés "Routamoto".
Quant au rassemblement, il offre comme à chaque fois son lot d'engins inédits, pas forcément "Classic", mais aussi originaux ou exceptionnels. Les vedettes du jour sont trois machines d'Yves Kerlo, une superbe 450 Honda double arbre coursifiée, je manque de superlatifs, avec en totale opposition un café racer électrique, le HKer qui se laisse regarder au demeurant et la Temo et son mono Terra Modena, au train avant atypique de type JBB.
D'autres moins spectaculaires, méritent tout autant d'attention par leur rareté, comme cette 125 Royal Moto à moteur Sachs, ou le bicylindres 500 Laverda qui ne court pas les rues.
Beaucoup de (très bon) boulot sur une 650XS "TechnoClassic". Au classicisme de la mécanique, renforcé par cette pipe d'admission sur mesure reliée à un carbu, s'oppose le modernisme de la partie cycle avec une fourche inversée Showa associée à un bras oscillant de Kawa ZRX 1100.
Le SRC depuis le début a su conserver ce caractère informel qui fait son charme, sans être gagné par les tics du vintage. Pourvu que ça dure!
Quant au rassemblement, il offre comme à chaque fois son lot d'engins inédits, pas forcément "Classic", mais aussi originaux ou exceptionnels. Les vedettes du jour sont trois machines d'Yves Kerlo, une superbe 450 Honda double arbre coursifiée, je manque de superlatifs, avec en totale opposition un café racer électrique, le HKer qui se laisse regarder au demeurant et la Temo et son mono Terra Modena, au train avant atypique de type JBB.
D'autres moins spectaculaires, méritent tout autant d'attention par leur rareté, comme cette 125 Royal Moto à moteur Sachs, ou le bicylindres 500 Laverda qui ne court pas les rues.
Beaucoup de (très bon) boulot sur une 650XS "TechnoClassic". Au classicisme de la mécanique, renforcé par cette pipe d'admission sur mesure reliée à un carbu, s'oppose le modernisme de la partie cycle avec une fourche inversée Showa associée à un bras oscillant de Kawa ZRX 1100.
Le SRC depuis le début a su conserver ce caractère informel qui fait son charme, sans être gagné par les tics du vintage. Pourvu que ça dure!
jeudi 4 décembre 2014
mercredi 3 décembre 2014
Recette
Il y a des jours comme ça où la matière à publier ne manque pas. En parlant de manque, il n'y a pas la chemise à carreaux.
lundi 1 décembre 2014
La réalité dépasse-t-elle l'affliction?

Côté accueil, les gens sont polis, propres sur eux, souriants, avenants, commerciaux. J'ai eu le sentiment que ceux à qui j'ai touché un mot de leurs produits y croient. Comme y croit le vendeur de Darty au rayon petit électroménager. Ca ne sent pas franchement la flamme.
J'ai d'autant plus apprécié ce concessionnaire Kawa qui entendant un son de Harley est sorti de son antre, a fait le tour de l'engin, a attaqué sur les "vraies motos", avant de m'entraîner dans son atelier ou dans un coin il se prépare un scrambler sur base de W 650. Puis de faire l'éloge de la simplicité et des sensations et du plaisir. Pour faire bonne mesure, il me paye un café et me propose de repasser dans quelques temps pour voir la chose terminée. Tout aussi sympa, chez un gros exclusif Yamaha, le gars qui me détaille une Bolt, le nouveau custom de la marque, dont trône une version spéciale réalisé par la concession. J'ai droit à une "visite" exhaustive, juste parce qu'il est content de montrer le travail accompli.
Question relation client, chez HD ce sont les cadors. Quand on rentre en concession, on s'attend presque à ce qu'ils sortent la bouteille de Jack et qu'ils envoient les gonzesses. La formule choc: "Alors la forme? Qu'est-ce qu'on peu faire pour toi?" Cette accroche assimilable au chant des sirènes est susceptible de faire sortir votre CB de ses gonds. Surtout, être vigilant.
Rappelez-vous, "Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient touchés..." Dans certains bouclards, j'ai eu comme une étrange sensation à la vue des halls d'expo. Les scoots occupent sérieusement le terrain à tel point même que dans certaines enseignes il m'a été impossible de voir une grosse cylindrée quel qu'en soit le genre. Je parle là de marques généralistes offrant à priori une gamme complète de modèles. Chez les multimarques, la proportion entre motos et scooters tient du pâté d'alouettes. 50/50. (Une alouette, un cheval)
Christian, visionnaire, ou bien au fait de l'évolution du marché ne m'avait pas lâché ces paroles en l'air. La tendance est là pour le confirmer. En 2013 dans les 20 meilleures ventes de deux roues, se trouvaient huit scooters, ceux-ci occupant les deux marches les plus hautes du podium... Et puis, on peut se poser la question du poids économique de la moto chez les constructeurs. Car en ne regardant les choses que de notre point de vue européen, on oublie que le gros des ventes de deux roues se situe désormais dans les pays émergeant. Et ce marché-là, il n'est évidemment pas demandeur de fringants engins de loisirs ou de grosses cylindrées valorisantes, mais bien d'utilitaires de petites cylindrées et de scoots en particulier. Alors, de là à ce que pour les grands constructeurs, la moto devienne un marché de niches avec les conséquences que l'on connaît sur la diffusion et les prix, il y un pas qui pourrait bien être franchi.
On n'en est pas (encore) là. Pourtant, les chemins pris par la moto me laissent dubitatif. Entre le prix exorbitant, à mon sens, de la plupart des gros cubes, la proximité technique de plus en plus criante avec l'automobile, en matière d'électronique notamment, des partis pris de design qui en façade donnent à certaines GT des airs de maxi scooters, (ou l'inverse, tiens, tiens) la moto s'éloigne de ce qui m'a fait l'aimer: la simplicité. Ces partis pris des constructeurs, destinés prioritairement à garder le consommateur, appelons un chat un chat, dans leur giron, auxquels vont s'ajouter une floppée de moyens de contrôle individuels (voir le dernier édito de MotoMag) sont aussi à rebours de ce qui nous a fait aimer la moto, l'instrument de liberté qu'elle peut-être.
P.S. Merci quand même à ceux qui résistent encore et ne produisent pas de scotères! Ils se reconnaîtront.
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